Zones humides
Ripisylve
Ripisylve
Par ripisylve, entendez la forêt de la rive, autrement dit la forêt qui borde la rivière ! C’est une zone de transition entre les milieux aquatique et terrestre.
Ici, on peut facilement observer la ripisylve et les différents arbres qui la composent : Aulne blanc et glutineux (Alnus incana et glutinosa), Bouleau verruqueux (Betula pendula), Cerisier à grappes (Prunus padus), Chêne sessile et pédonculé (Quercus sessiliflora et robur), Érable plane et sycomore (Acer platanoïdes et pseudoplatanus), Frêne commun (Fraxinus excelsior), Merisier (Prunus avium), etc.
À quoi ça sert ?
Les ripisylves sont des forêts très importantes et jouent un rôle capital à plusieurs titres :
- grâce aux racines elles maintiennent les berges, qui sont fortement soumises à l’érosion par l’action de la rivière ;
- elles filtrent et l’épurent les eaux ;
- elles permettent aux espèces de circuler plus facilement, ce sont des autoroutes naturelles (les écologues parlent de corridors biologiques) !
- c’est un refuge pour de nombreuses espèces aquatiques et terrestres, qui y trouvent le gîte et le couvert !
Retrouvez 12 espèces emblématiques de la ripisylve :
- Inule de Suisse Inula helvetica Weber, 1784
- Musaraigne aquatique Neomys fodiens (Pennant, 1771)
- Lynx boréal Lynx lynx (Linnaeus, 1758)
- Pouillot fitis Phylloscopus trochilus (Linnaeus, 1758)
- Murin de Bechstein Myotis bechsteinii (Kuhl, 1817)
- Cincle plongeur Cinclus cinclus (Linnaeus, 1758)
- Écrevisse à pattes blanches Austropotamobius pallipes (Lereboullet, 1858)
- Cordulégastre annelé Cordulegaster boltonii (Donovan, 1807)
- Truite d’Europe Salmo trutta Linnaeus, 1758
- La mégaphorbiaie
- Nivéole printanière Leucojum vernum L., 1753
- Polystic à frondes soyeuses Polystichum setiferum (Forssk.) T.Moore ex Woyn., 1913