Par milieux
Rivière
Rivière
Les cours supérieurs torrentueux du Guiers Vif et du Guiers Mort ainsi que leurs affluents de Haute Chartreuse, aux eaux froides et oxygénées, sont très favorables à la truite fario.
En plaine, dans les eaux encore vives mais moins froides, l’ombre commun est présent ainsi que le vairon, le chabot et la loche franche.
Sous les galets du lit des rivières vivent les larves d’éphémères, de plécoptères (« perles ») et de trichoptères (« porte-bois »). Ces invertébrés, sensibles à toute pollution même brève et ponctuelle, sont de précieux indicateurs biologiques de l’état des rivières. L’écrevisse à pieds blancs, seule espèce autochtone, recherche les ruisseaux aux eaux pures et aux berges boisées. Disparue de la plupart des cours d’eau au cours des dernières décennies, elle ne subsiste que dans le Val de Couz et dans le pays voironnais.
Le cincle plongeur est présent sur la plupart des cours d’eau de Chartreuse, il se nourrit d’invertébrés aquatiques qu’il capture sous l’eau : les blocs rocheux et les embâcles lui sont favorables.
Le martin-pêcheur, très rare sur le territoire, creuse son terrier dans les berges sablonneuses érodées par les crues.
De petits cours d’eau discrets, exutoires d’étang, fossés de drainage, accueillent des espèces remarquables comme l’agrion de Mercure, libellule protégée. Les éléments naturels des cours d’eau (bras morts inondés lors des crues, dépôts d’embâcles de bois mort, bancs de galets), souvent éliminés lors de l’aménagement ou l’entretien, sont pourtant indispensables aux poissons comme à l’ensemble de la faune aquatique.