Pastoralisme
Prédation
Prédation
Dans les Alpes, les troupeaux domestiques connaissent différents prédateurs comme le loup, le lynx ou les chiens errants.
Jusqu’à récemment, le loup était de passage en Chartreuse, suite à une première apparition en 2016. Aujourd’hui le massif est classé comme Zone de Présence Permanente par l’Observatoire Français de la Biodiversité depuis 2022. Actuellement, un groupe de deux à trois individus semble s’être installé sur le massif.
Face à cette nouvelle menace pour les élevages, l’Etat a mis en place le Plan Loup afin d’accompagner les éleveurs dans la mise en place de leur dispositif de protection. Plusieurs méthodes de protection sont possibles : le gardiennage, la mise en place de clôtures électriques, l’intégration de chiens de protection.
Pour en savoir plus sur la population de loups en France, visitez le site de l’OFB: http://www.loupfrance.fr/
Le Parc de Chartreuse transmet les informations concernant les observations et attaques aux agriculteurs du territoire. Vous trouverez ci-dessous les bilans loup des dernières années.
De plus, le dispositif Maploup a été créé afin de déclarer toute attaque de troupeaux même si le loup n’a pas été encore identifié comme l’auteur des faits. Cette carte interactive permet aussi de suivre le nombre d’attaque en France.
En cas d’attaque :
Si votre troupeau a subi une attaque voici les numéros à contacter au plus vite :
- Si votre troupeau est en alpage : Fédération des Alpages de l’Isère – 04.76.71.10.25
- Dans les autres cas : Direction Départementale des Territoires 07.78.10.61.99
Laisser les coordonnées téléphoniques ainsi que le nom de la personne à rencontrer sur place, le nombre de victimes impliquées et la commune concernée. Vous serez rappelé dès que possible.
La cellule pastoralisme et prédation de la préfecture de l’Isère à énumérer les précautions à prendre lors d’une attaque :
Si possible :
– ne pas déplacer les victimes sauf nécessité, et faire attention à ne pas effacer les éventuels indices du prédateur ( traces de pattes dans la boue autour des cadavres…)
– couvrir les cadavres pour les soustraire à la vue des charognards (bâche, branchages, pierres…) ou les attacher à un arbre pour éviter qu’ils ne soient déplacés par les charognards,
– prendre des photos en plan large des bêtes tuées ou blessées et en plan rapproché des traces de morsures, et de consommation,
– relever le n° d’identification complet des animaux,
– prévoir d’accompagner l’agent chargé du constat,
– rassembler, compter et vérifier le troupeau attaqué pour voir s’il y a d’autres bêtes blessées ou disparues.
– isoler les bêtes blessées
En ce qui concerne les tirs dérogatoire vous retrouver toutes les conditions dans le document ci-dessous.